Ce texte est paru initialement dans le numéro décembre 2017/janvier 2018 de la revue À Bâbord. Nous le reproduisons avec la permission de la revue et de l’auteur.
La création acadienne semble revendiquer une place de plus en plus importante : réussite d’une survivance ou nécessité de vivre?
Je suis acadien. Mon nom de famille est Robichaud. L’un des originaux, m’a-t-on appris, dit, et redit. Je suis acadien du plus loin que je me souvienne. Un acadien né à Moncton, au Nouveau-Brunswick, en 1990. Ça m’a toujours été présenté comme quelque chose d’important, alors rapidement j’y ai cru, et plus je vieillis, plus je comprends que ça l’est. Je ne serais rien de qui ou de ce que je suis si je n’étais pas Acadien.
L’Acadie, c’est un paradoxe profond, une dose d’improbable et d’impossible, une irrévérence batailleuse, goguenarde, railleuse, ratoureuse qui s’affranchit plus souvent par en dessous que…
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