Écrite le 21 juin 2017
Au cœur du Mi’gma’gi
Wela’lioq. Merci au peuple Mi’gmaw et à leurs ancêtres.
Merci d’avoir été à nos côtés lors du plus sombre moment de ma patrie, le Grand Dérangement, aussi connu comme la Déportation des Acadiens.
J’existe aujourd’hui en raison des Mi’gmaq et je veux les remercier. Je leur dois ma vie et c’est une dette impossible à rembourser.
Je n’étais pas là en septembre 1755, à Grand-Pré. Je ne peux qu’imaginer l’horreur du déchirement : des maris séparés à jamais de leurs épouses et enfants. Des hommes entassés sur les navires de la Couronne britannique ont dû dire adieu à leur Acadie bien-aimée. Savaient-ils alors qu’ils ne pourraient regagner les terres que leurs ancêtres avaient cultivées depuis plus d’un siècle?
L’enracinement et la déchirure
Mes ancêtres acadiens avaient décidé, à peine remis du Traité d’Utrecht de 1713, qu’ils accepteraient une gouvernance britannique et…
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